samedi 5 mai 2012

Racing Métro Stade Français

Info: le blog de rugby c'est fini, mais l'aventure en ovalie continue sur le nouveau site rugbyaxvdefrance.com

Un huitième de finale à Paris

Le Stade de France du Racing Métro et du Stade Français


     Victoire à domicile (si l'on peut dire) de l'équipe du Racing Métro grâce à plus de discipline et à une défense intraitable. Beaucoup de pénalités ratées de part et d'autre, et forcément des regrets pour le Stade Français qui a joué un rugby plus approximatif, avec notamment un florilège de passes de maçons. En cette fin de saison, malgré un niveau de jeu retrouvé on sent un peu de désunion chez les joueurs de Michaël Cheika. Tout le contraire d'un Racing Métro plus constant et qui a fait un grand pas vers la qualification. Le Stade Français relégué désormais à cinq points de son rival du jour n'a plus son destin en mains et est désormais condamné à l'exploit à Biarritz, espérant dans le même temps une défaite sans bonus du Racing à Armandie.


80° C'est fini !!! Le Racing s'impose sur le score de 19 à 13, après une dernière minute de jeu d'une intensité inouïe et une dizaine de temps de jeu du Stade Français.
78° Julien Arias tente le double pas de David Campese, mais ça ne passe pas. Dernière incursion du match su Stade dans les 22 du Racing Métro
75° nouveau ballon perdu par le Stade Français, les hommes de Berbizier semblent tenir leur victoire
70° Nouvelle pénalité de Wisniewski qui porte le score à 19 à 13, l'affaire semble entendue à 10 mn de la fin, à moins d'un exploit des équipiers de Parisse
62° pénalité suite à une mêlée effrontée, Julien Dupuy enquille et met du piment à cette fin de partie, 16 à 13, mas bondiu que lou cat es magre !!! (dédicace aux aveyronnais parisiens).
60° encore une touche directe de Juan Martin Hernandez, décidément, c'est pas le jour du jeu au pied pour personne aujourd'hui
58° nouvelle séquence du Stade mais la défense du Racing, excellente depuis le début de la partie musèle les attaques parisiennes
55° tentative de drop de Winiewski malgré une mauvaise transmission.A côté, mais retour à la pénalité et le Racing prend un peu plus d'air: 16 à 10
51° belle attaque du Stade Français avec un Julien Arias et un Georges Smith très incisifs
48° encore une transmission ratée pour le Stade Français à 2 m de la terre promise
43° encore un échec de Julien Dupuy. Attention... ça risque de peser à l'heure de l'addition
40° superbe percée de Sergio Parisse encore une fois, dommage que Djibril Camara ne récupère pas son moellon
40° le Stade Français donne le coup d'envoi de la seconde mi-temps, encore orphelin de Felipe Contepomi pendant quelques minutes

     Ce huitième de finale tient ses promesses. Les joueurs sont concentrés, la tension est maximale et cette partie se joue comme un match éliminatoire. C'est assez équilibré et les attaques se livrent un beau combat. De nombreuses pénalités ont été laissées en route de part et d'autre, ça risque de laisser des regrets au perdant aujourd'hui. Ne zappez pas, le suspense est garanti pour le deuxième acte !!!

40° sur le gong Julien Dupuy manque l'égalisation et les équipes vont aux citrons sur le score de 13 à 10.
36° Superbe action de Juan Imhoff qui troue la défense stadiste. Celle-ci cafouille plus tard un ballon dont se saisit l'attaque du Racing pour marquer un essai !!! Sébastien Descons entre les poteaux, transformation et le RM92 mène pour la première fois 13 à 10
30° échec de Juan Martin Hernandez au pied, mais nouvelle pénalité et l'arbitre dégaine le carton jaune pour Felipe Contepomi. Wisniewski rate l'occasion mais le Stade Français devra se passer de son demi d'ouverture pendant 10 minutes
29° on ne s'ennuie pas au Stade de France, belle attaque des ciels et blanc, la gonfle circule rapidement jusqu'à l'aile où Juan Imhoff poursuit au pied. Le rebond lui sourit mais les stadistes récupèrent et contre attaquent
27° pénalité pour le Racing et Séb Descons facile porte le score à 10 à 6
20° les trois quarts du Racing Métro utilisent beaucoup le jeu au pied par dessus la défense depuis le début de la partie
19° Julien Dupuy est trop court d'un cheveu sur pénalité, toujours 10 à 3
15° le Racing doit réagir et le fait immédiatement en traversant le terrain et en offrant à Winiewski l'occasion de marquer les premiers points sur pénalité 10 à 3 au Stade de France
12° et excellente passe de l'argentin pour Szarzewski qui offre le premier essai de la partie à Julien Arias !!! Essai transformé, déjà 10 à 0
essai du SF !!! 11° excellente diagonale de Contepomi, bon pied, bon oeil
8° première tentative de pénalité pour Julien Dupuy en coin qui ouvre le score, 3 à 0 pour les "visiteurs"
6° premier accrochage, ce match est sous tension
1° première alerte suite à de nombreux temps de jeu, excellente maîtrise du Racing, l'action se termine par un coup de pied rasant et l'arbitre demande la vidéo qui invalide un essai qui n'existait pas. C'est au tour du Stade Français d'attaquer
0° le coup d'envoi est donné par le Racing, très long et d'entrée de jeu en avant du Stade Français

     Dans quelques secondes, début du match, concentration maximale dans les deux camps.

     Le Racing Métro joue bien à la maison aujourd'hui mais... contre son colocataire. En effet, le Stade Français a également le double des clés du Stade de France. Personne donc ne joue ni à domicile ni à l'extérieur, ce match de rugby est un véritable huitième de finale entre les deux clubs de la capitale. Et comme pour l'élection présidentielle, dans le top 14 aussi il y a un fauteuil pour deux pour la qualification. De plus, hier Montpellier a gagné face à Biarritz ce qui n'arrange en rien les affaires des équipes franciliennes. Nous allons donc assister à un bon derby parisien, avec un ballotage légèrement favorable au Racing Métro qui a l'avantage d'avoir deux petits points d'avance au compteur sur son voisin parisien. Avant d'aller tenter un exploit à l'extérieur en terres agenaises et biarrotes lors de la dernière journée, le Racing et le Stade Français se retrouvent face à face dans un duel pour une place en phase finale. Point de calcul, aujourd'hui la victoire est impérative pour les deux équipes.

Composition de l'équipe de rugby du Racing Métro 92:

  • Arrière: Jonathan WISNIEWSKI (15)
  • Ailier gauche: Sireli BOBO (14)
  • Second trois-quarts centre: Henry CHAVANCY (13)
  • Premier trois-quarts centre: Fabrice ESTEBANEZ (12)
  • Ailier droit: Juan IMHOFF (11)
  • Demi d'ouverture: Juan-Martin HERNANDEZ (10)
  • Demi de mêlée: Sébastien DESCONS (9)
  • Troisième ligne centre: Jacques CRONJE (8). Capitaine
  • Troisième ligne aile: Antoine BATTUT (7)
  • Troisième ligne aile: Johnny LEO'O (6)
  • Seconde ligne: François VAN DER MERWE (5)
  • Seconde ligne: Lionel NALLET (4)
  • Pilier adroit: Benjamin SA (3)
  • Talonneur: Benjamin NOIROT (2)
  • Pilier gauche: Eddy BEN AROUS (1)

Remplaçants : Thomas BIANCHIN(16), Andrea LO CICERO (17), Jone Qovu NAILIKO (18), Bernard LE ROUX (19), Mathieu LOREE (20), Gaëtan GERMAIN (21), Virimi VAKATAWA (22), Juan-Pablo ORLANDI (23).

Entraîneurs: Philippe BERBIZIER, Gonzalo QUESADA, Pascal VALENTINI.

Arbitres: Pascal GAUZERE à la baguette, assisté de Jean-Luc REBOLLAL et de Didier DUSSAUT

Composition de l'équipe de rugby du Stade Français:

  • Arrière: Djibril CAMARA (15)
  • Ailier gauche: Paul SACKEY(14)
  • Second trois-quarts centre: Paul WILLIAMS (13)
  • Premier trois-quarts centre: Martin RODRIGUEZ (12)
  • Ailier adroit: Julien ARIAS (11)
  • Demi d'ouverture: Felipe CONTEPOMI (10)
  • Demi de mêlée: Julien DUPUY (9) 
  • Troisième ligne centre: Sergio PARISSE (8). Capitaine
  • Troisième ligne aile: David LYONS (7)
  • Troisième ligne aile: Georges SMITH (6)
  • Seconde ligne: Pascal PAPE (5)
  • Seconde ligne: Anton VAN ZYL (4)
  • Pilier adroit: David ATTOUB (3)
  • Talonneur: Dimitri SZARZEWSKI (2)
  • Pilar izquierdo: Rodrigo RONCERO (1)

Remplaçants : Aled DE MALMANCHE (16), Rabah SLIMANI (17), Alexandre FLANQUART (18), Antoine BURBAN (19), Jérôme FILLOL (20), Jules PLISSON (21), Morgan TURINUI (22), Olivier MILLOUD (23).

Entraîneurs: Michael CHEIKA, Christophe LAUSSUCQ, Mario LEDESMA.

à chacun son rugby...
Hiboulot

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